L’amalgame entre tourisme durable et tourisme de masse, le kayak encadré lui aussi en danger au sein du Parc National des calanques.

Nouveau coup dur pour les kayakistes professionnels (kayak encadré) dans les calanques ! Interdire les accès (Port- miou, Callelongue, la Marronnaise) est un moyen insidieux pour réduire les pratiques. Ce sont aujourd’hui toutes les pratiques professionnels de pleine nature qui sont concernées. Nos métiers sont clairement menacés d’où l’importance de cette représentation syndicale.

L’association des calanques et des hommes donne sa vision de la situation et voici un bref résumé.
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Visuel kayak - SPPN

Les sports de pleine nature en grand danger d’incohérence dans les Calanques !

Après la longue gestation du schéma de cohérence des sports de nature, à grands renforts de pseudo concertation(s) et de coûteux consultants extérieurs, Mr Didier Réault passera en force dans le but de réduire drastiquement l’hyper fréquentation des Calanques, bien réelle l’été dernier mais dont les professionnels ne doivent pas faire les frais.

Le Kayak encadré en tant que pratique douce est en grande difficulté dans les Calanques. Les accès sont en cours de suppression, Il n’y a pour l’instant plus aucune possibilité de mise à l’eau en dehors du Port de la Pointe Rouge ou le port de Cassis. Les calanques seront donc plus accessibles en kayak encadré en format demi-journée.

L’HYPER FRÉQUENTATION

Constatée l’été dernier se résume à ceci :
– Forte affluence sur les plages des Calanques (Port Miou, En Vau, Sormiou, Sugiton, Morgiou…)
– Incivilités sur terre (musiques, feux, chicha…)
– Incivilités en mer (vitesse excessive en bateau, musique à fond…)
– Surpopulation de kayaks accostant sur les plages (locations sans encadrement)
– Embouteillages sur la route des Goudes, anarchie du stationnement
– Explosion du parking sauvage sur la Gineste (embranchement route de la Gardiole)
– Scènes d’occupation des barrières de Sormiou et Morgiou et embouteillage sur les routes du feu.
Tout ceci n’a que très peu de relation avec les sports de nature !

DIFFÉRENCIONS TOURISME DE MASSE ET SPORTS DE NATURE

L’association Des Calanques et des Hommes est déterminée à faire entendre sa voix et demande que soient différenciés les problèmes de fréquentation et les activités sportives douces de pleine nature.

Les professionnels, associations, clubs sont dans une perpétuelle inquiétude quant à la pérennisation de leurs activités. Ils devraient au contraire être valorisés par le PNC : Qui peut être plus qualifiés que les clubs, associations et professionnels de sports de nature pour procéder à une véritable éducation du public à l’environnement ?

  • Non aux interdictions
  • Non à l’amalgame entre les activités nautiques de masse et les sports de nature
  • Oui à l’éducation à l’environnement par les acteurs des sports de nature – NON à leur discrimination
  • Oui aux mesures de gestion des flux de population
  • Oui aux régulations temporaires des espaces naturels.

La Charte et le titre  « Défendre la pérennité de nos métiers » est du plus bel effet.

La Charte du SPPN est le pilier des actions que nous menons depuis plusieurs années.

Le mot « durable » vient aussi trouver sa place dans la charte, pour rappeller la définition de l’ADEME qui s’applique bien à nos métiers de pleine nature.

C’est un principe d’organisation de la société humaine qui tient compte des ressources finies de la planète et agit sur trois dimensions interdépendantes :

  • la dimension environnementale. Le développement des activités humaines doit se faire de façon à ne pas nuire à la capacité de renouvellement des ressources naturelles ou au bon fonctionnement des services écosystémiques ;
  • la dimension sociale. Le développement harmonieux de la société humaine passe par la cohésion sociale garantissant à tous l’accès à des ressources et services de base (la santé, l’éducation) ;
  • la dimension économique. Le développement économique doit permettre l’exercice par le plus grand nombre d’une activité économique dignement rémunérée.]

Le schéma de cohérence du PNC parle de « trouver un équilibre pour des pratiques durables », donc qui intègrent la dimension économique de nos métiers. Nous sommes un des maillons de ce développement durable, par définition – Erwan Leflem, membre du SPPN et fondateur de la société CAMP4